Qu'est-ce que les expériences guidées?
On peut considérer cettes expériences guidées de différents points de vue. Le plus
superficiel nous présente une série de brefs récits ayant une fin heureuse.
Ceux-ci ont le caractère léger des ébauches que l’on réalise pour s’entraîner,
en guise de “divertissement”. Vu sous cet angle, il s’agit de simples exercices
littéraires. Une autre optique révèle cette œuvre comme une série de pratiques
psychologiques exprimées sous forme littéraire.
à propos des pauses.
il s’agit de petits contes tout au long desquels se trouvent des
astérisques ; ceux-ci permettent d’arrêter le déroulement de l’épisode
pour que le lecteur puisse placer, à ce moment, l’image qui lui paraît
adéquate. De cette manière, le développement se poursuit en dynamisant le
nouvel élément introduit
Schéma de construction
toutes les expériences se conforment à un même schéma de construction.
Premièrement, il y a une entrée en matière et une mise en ambiance
générale ; deuxièmement, une augmentation de la tension pour ainsi dire
“dramatique” ; troisièmement, la représentation d’une problématique de
vie ; quatrièmement, un dénouement qui représente une solution au
problème ; cinquièmement, une diminution de la tension générale ;
sixièmement, une sortie de l’expérience qui, pour ne pas être abrupte, repasse
généralement par certaines étapes du récit.
Attitude suggerée
Nous devons libérer la dynamique de l’image et quitter les
rationalisations qui empêchent un développement fluide. Si, de plus, nous
pouvons déstabiliser le registre* du corps, la
position du corps dans l’espace, nous serons en condition de faire apparaître
les questions liées à un moment de la vie du lecteur, y compris à des moments
futurs en tant que possibilités d’actions à réaliser.
Sur l'image
Pour nous, l’image est une façon active pour la conscience de se placer
(comme structure) dans-le-monde. Elle peut agir sur le corps lui-même, et le
corps agit dans-le-monde grâce à l’intentionnalité qui se dirige hors de soi et
qui ne répond pas simplement à un pour-soi ou à un en-soi naturel, réflexe et mécanique. L’image agit dans
une structure spatio-temporelle et dans une “spatialité” interne que nous
appelons justement “espace de représentation”. Les différentes fonctions,
complexes, que remplit l’image dépendent, en général, de la position qu’elle
assume dans cette spatialité."
“ Si vous ne bougez pas les #images, vous êtes #hypnotisé.
#Silo '86
Regardons ce système d'idéation :
La #fixité de l'image, condition de tout système d'#hypnose. S'il n'y a pas de mobilité de l'image, il ne peut y avoir de comparaison et de rapprochement.
La fixité de l'image : ce qu'on dit "l'imagination au pouvoir" et tout ça...
Oui, tout ça, mais ce qui manque ici, c'est la mobilité de l'image. C'est un problème technique, ce n'est pas un problème poétique, déclamatoire. L'imagination au pouvoir..., oui, oui, c'est très poétique.
Oui, le pouvoir de l'imagination, mais voyons : monter l'image, descendre l'image, l'agrandir, la fermer. Voyons...
Imaginez : reculez sur des carreaux noirs et blancs, mettez-vous sur le côté, asseyez-vous sur un canapé, remontez, transformez-vous maintenant.
Faites une courte #ExpérienceGuidée, peu importe, mais déplacez l'image ! Faites ce que vous voulez, mais déplacez l'image. Cette fixité de l'image est ce qui gâche tout.
Il y a beaucoup de travail à faire sur cette question de la mobilité de l'image...
Nous ne parlons pas d'agilité mentale ou de ces virtuosités... Nous parlons d'un problème très précis, qui est la mobilité de l'image, la base de toute possibilité de #flexibilisation de la conscience, et la base de toute #relativisation du stimulus et la base de toute hypnose.
Et une #condition nécessaire à toute #autocritique. De toute comparaison. De toute critique.”
Silo.
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